2 Mai 2016
En repassant par le pont international nous rejoignons le Paraguay (visa gratuit et rapide). Il nous reste peu de jours avant de rejoindre Montevideo pour mettre le 4×4 dans le cargo alors nous visitons brièvement le pays. Nous passons San Ignacio et San Juan Bautista puis nous bivouaquons à Villa Florida (camping municipal gratuit). Il y a beaucoup de moustiques et des singes hurleurs, ça faisait longtemps !
La famille qui garde le camping n’a pas l’air très riche… nous leur laissons quelques vêtements de bébé qui ne vont plus à Eloan pour leur petit garçon.
Sur la route, chaque village a sa spécialité : poteries, meubles, plantes… ça fait bizarre de traverser des villages-boutiques !
Un petit tour à Asunción
Nous arrivons à Asunción et utilisons l’application Ioverlander pour trouver un camping ou bivouac. Nous allons finalement au jardin botanique. Les wc sont crades mais le parc est joli et il y a des jeux pour les enfants, ça nous ira pour une nuit ! (Entrée du véhicule : 6000 guaranis soit 1 euro, camping gratuit).
Le centre-ville d’Asuncion compte quelques beaux édifices de style colonial, mélangé à de moches immeubles. Les places sont envahies de bidonvilles, on nous apprend que ces gens ont fuit les inondations. L’office de tourisme nous propose de bivouaquer sur son parking. Nous déclinons et restons au jardin botanique une 2ème nuit, mais si ça peut dépanner certains…
Bivouac dans un golf japonais au Paraguay…
5 Mai
Nous sommes repartis, direction les chutes d’Iguazu !
Sur la route nous apercevons une aire de pique-nique.. c’est en fait un parc et golf d’une association japonaise, surprenant !
A tout hasard nous demandons si nous pouvons camper ici, ils nous y autorisent très gentiment. Un monsieur revient même le soir nous apprendre qu’il risque de pleuvoir et nous invite chez lui, nous refusons alors il nous offre des fruits, des bières, du manioc, des pommes de terre cuites, des cornichons et le journal ! Trop mignon !
Nous apprenons qu’ils sont venus il y a des années, peut-être même des générations, en tant que main d’œuvre pour des chantiers japonais au Paraguay. La communauté japonaise est plutôt présente en effet !