10 octobre 2015
Au Nicaragua, la tradition veut que le dimanche après-midi on organise des combats de coqs. Avec un petit groupe de touristes de l’auberge où nous logions, Ben est allé en voir un.
Dans une petite arène à l’arrière d’une boutique, assis sur des caisses de bouteilles, les parieurs misent sur les coqs en jouant aux cartes, le tout arrosé de beaucoup d’alcools (bières, rhums et alcool de canne à sucre). Les combats ne commencent qu’une fois l’argent « répartis » aux cartes (et le débit d’alcool enrichit). Les propriétaires arrivent avec leurs champions, comparent les coqs et leur installent une griffe supplémentaire à la patte.
Après présentation au public des coqs, on met une poule au milieu quelques minutes, pendant que le responsable des paris passent récupérer l’argent. On retire la poule et on lâche les coqs au signal de l’arbitre. Chaque « coach » encourage son coq par de petits sons pendant que les volatiles se bectent jusqu’à la mort de l’un des deux. L’arbitre arrête le combat quand l’un des deux semble K.O. Lorsqu’un coq est inconscient… (attention âmes sensibles stoppez votre lecture) son propriétaire met la tête de l’oiseau dans sa bouche pour aspirer le sang puis le « ressusciter » en soufflant dans son bec. Le tout sous les cris et applaudissements du public. Les combats se poursuivent toute l’après-midi et sont surtout un prétexte à la beuverie générale… qui se finit en barbecue le soir (faut pas gâcher…)
Je précise que nous ne cautionnons pas ce genre de combat animalier, je n’ai d’ailleurs pas souhaité y assister (je fais partie des âmes sensibles).