Lomé, Togo

2010

Pour mes études je pars en stage pour 3 mois au Togo. Pourquoi le Togo ? A vrai dire je ne sais pas… je devais faire un stage obligatoirement à l’étranger et je suis tombée par hasard sur une annonce associative qui parlait du Togo. J’avoue que je ne connaissais même pas le nom de ce petit pays avant ce jour. Et finalement je me suis dit, quitte à partir autant partir loin !

Direction donc Lomé, la capitale du Togo, petite langue de terre entre le Ghana et le Bénin.

Arrivée à l’aéroport, Régis (le responsable de l’association) vient me chercher et m’emmène en moto-taxi jusqu’à la maison où je vais résider. La chaleur, les routes en terre battue et la moto-taxi sont à eux seuls une entrée en matière dépaysante !

La maison est toute simple, un matelas posé à même le sol dans “ma” chambre, une douche (ça je suis contente d’avoir une vraie douche) et un “jardin” enfin plutôt sec… Le quartier n’est pas luxueux mais je suis ravie du dépaysement.
Nous sommes à quelques rues de la plage donc je ne résiste pas à l’envie de commencer par là pour mes visites ! Lomé à des kilomètres de plage magnifique mais… ici les gens ont généralement peur de l’eau, ils ne savent pas nager pour la plupart et il y a tout un tas de croyances liées à l’eau. Le problème c’est surtout que la plage est polluée et sert de toilettes publics. Ça ne donne pas franchement envie de se baigner ni même de poser une serviette !

L’association m’a trouvé un stage dans une radio (NANA FM) et l’équipe est très sympa. Chaque jour mes repères d’européenne sont perturbés… ici on achète à manger au jour le jour (pas de frigo), souvent simplement en rentrant chez la voisine qui fabrique des plats de poissons ou l’autre voisine qui fait des brochettes et des salades. On boit non pas l’eau du robinet mais on achète des petites poches d’eau (oui oui de l’eau en sachet individuel) qu’ils jettent à même la rue dès qu’ils sont vides. Je me balade parfois toute la journée avec mon sachet à la main ou dans la poche juste parce-que je refuse de le jeter au sol. Même si je sais qu’en rentrant je le met dans un sac plastique et lorsque le sac est plein, ils le brûlent dans le jardin… moue pas mieux.

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