La route du lac Atitlan est plus ou moins asphaltée et régulièrement barrée car les guatémaltèques ont une drôle d’habitude dans les villages de montagne : ils tendent des cordes en travers de la route pour obliger les voitures à s’arrêter et demandent de payer une « taxe municipale » pour vous laisser passer. Ce ne sont que quelques centimes en euros mais au bout du 10ème ça devient quand même gonflant ! (Au passage je précise que de toute l’Amérique latine, le Guatemala est le pays où les gens nous ont le plus demandé de l’argent pour le moindre renseignement. Au point que nous n’avions même plus envie de demander notre chemin car cela se monnayait à chaque fois…)
San Pedro La Laguna
Nous descendons vers le lac au milieu des plantations de café et les avocatiers et nous rejoignons le village de San Pedro La Laguna où nous décidons de passer la nuit. Nous louons une chambre modeste avec parking.
Perché à 2000m d’altitude, le lac d’Atitlan apparaît comme un immense miroir, cerné d’une quinzaine de volcans dont trois encore en activité. L’ambiance y est particulière : une grande partie du village est encore peuplé par des guatémaltèques, descendants des indiens et vêtus d’habits traditionnels brodés à la main et les rives du lac ont été investis par des étrangers, en quête de bonnes vibrations et de spiritualité, qui ont succombé à ce paysage époustouflant.
Le coin des « hippies »
Le village est désormais connu comme un « village hippie », les restaurants végétariens poussent comme des champignons, de même que les salons de massages et les cours de yoga ou de reiki.
Nous avons eu la chance d’assister au défilé des enfants pour la fête de l’indépendance du Guatemala, une bonne occasion pour photographier toutes les tenues sans avoir l’impression de les dévisager.