les pêcheurs reprisent les filets sur le port

A peine arrivés sur une plage dans les environs de Bodrum (le bivouac du jour) nous rencontrons Mathias, Dora, Ysée et Célestine, une famille Suisse. C’est un peu “leur bivouac” car ils sont là depuis 3 semaines ! Là aussi les enfants sont contents de trouver 2 copines à peu près dans leurs âges et francophones. En plus les filles sont des fans d’Harry Potter alors ils ont déjà un gros point commun ! Ils nous donnent quelques bons plans pour Bodrum, on papote voyage, bouquins, illustrations, école nomade etc… bref des baroudeurs qui passent deux jours ensemble quoi ! On joue même au loup garou que Lya réclame tant, à 8 c’est quand même plus drôle !

Mais où sont passés les moulins ?

Après avoir retardé leur départ d’une journée (les enfants étaient trop contents de jouer), nous bougeons aussi pour aller visiter Bodrum. Nous nous garons près des anciens moulins, il en reste si peu de choses que si nous n’avions pas vu les petites figurines souvenirs nous n’aurions peut être même pas deviné qu’ils étaient autrefois moulins… cependant la vue de là haut sur le château et le panorama vaut à elle seule de grimper.

Bodrum : un petit air de ville grecque

Avec ses maisons blanches et bleues la ville a des airs d’île grecque et pour cause, il y en a juste en face ! Que ce soit en Grèce ou en Turquie on retrouve d’ailleurs partout l’œil bleu/blanc/noir protecteur. Jolies babioles de verre suspendues dans les arbres, devant les maisons, les boutiques ou parfois incrustées dans le sol. On aperçoit un peu partout (autour et dans la ville) des citernes en pierre, souvent blanches et bleues, l’été il doit faire très chaud dans le coin !

Nous flânons dans les rues, plutôt étroites de Bodrum et le long de l’immense marina avec les grands voiliers en bois. Il y a encore un très beau château sur le port, il abrite aujourd’hui le musée d’archéologie marine.
Ici aussi le tourisme doit être assez élevé en été mais à cette époque nous sommes plutôt tranquilles pour visiter ce joli village. Quand nous passons avec notre gros PachamaMan dans les petites rues, les locaux ouvrent de grands yeux, amusés, ils nous aident à surveiller les branches d’arbre un peu basses ou les balcons qui dépasseraient sur la chaussée.