konya

Pour aller dans les terres, nous devons braver la neige !

Nous quittons la côte et traversons des montagnes sous une tempête de neige pour rejoindre Konya. Et dans ces moments-là nous sommes contents d’avoir un mode 4×4 ! Nous croisons un véritable ballet de dépanneuses venues récupérer les voitures coincées dans la neige.

La ville de Konya s’étend sur une énorme zone de steppe entre les montagnes.
Bivouac pratique : la municipalité offre 3 jours sur un parking près du “Sehir Parki” (WC, eau et emplacements en pavés autobloquants), top et proche du tram pour rejoindre le centre-ville.

Bien emmitouflés pour visiter Konya !

Avec le froid nos canalisations gèlent alors il faut ressortir les bidons 😭. Nous nous motivons tout de même pour aller visiter la ville. Étrange impression… Konya est une ville immense mais très éparpillée, très aérée ce qui donne la sensation de passer de petits villages en petits villages et pas vraiment d’être dans une seule grande métropole. Ce n’est pas plus mal finalement mais c’est surprenant.

Nous en apprenons un peu plus sur l’histoire des Dervish Tourneurs

J’avais motivé les enfants en leur disant qu’on serait au chaud dans les musées, Haha manque de bol la plupart sont des musées en plein air ! 😂
Nous visitons le tombeau de Mevlana (aussi appelé Rumi), célèbre poète d’origine Perse, qui a vécu à Konya et qui a créé (entre autre) la danse des Dervish tourneurs. Ce musée est gratuit et les décors sont vraiment magnifiques !

Je pensais un peu naïvement que cette danse était uniquement traditionnelle mais sans connaître vraiment son histoire. En fait c’est un acte religieux Soufiste (une branche de la religion musulmane). Le but étant de tourner jusqu’à entrer dans une sorte de transe pour se connecter à Allah. D’après ce que j’ai compris, lorsque Ataturk était au pouvoir elle avait été interdite (car il prônait la laïcité), Erdogan est plutôt pour promouvoir l’islam donc la danse des Dervish tourneurs est peu à peu revenue, pour le tourisme mais aussi dans les évènements religieux. Nous n’avons pas pu assister à une démonstration mais en haute saison il y a une représentation gratuite tous les samedis soirs au centre culturel de la ville.

J’avoue que je ne connaissais pas Rumi jusque-là, en tout cas je n’avais pas retenu son nom, c’est pourtant un poète très connu dans l’empire Perse. Son tombeau est d’ailleurs un lieu de pèlerinage.

Un petit tour au chaud et nous retournons découvrir le musée “Ince Minaret”

Nous parcourons aussi le marché, le temps de se réchauffer dans un bon kebab et nous continuons vers le musée “Ince minaret”, une ancienne école coranique convertie en musée de la sculpture sur pierre et bois. Entrée 20TL/adulte.
Joli petit musée si vous aimez la sculpture. On peut y voir des morceaux de l’ancienne forteresse et du château de Konya, sculptés avec toutes sortes d’animaux et végétaux inspirés de légendes perses. La porte du madrassa en lui-même vaut le déplacement pour la finesse des motifs (fleurs d’artichaut), ainsi que le plafond bleu et brique et le minaret.

Le lendemain, encore un faux départ, moteur trop froid, gasoil gelé et batterie à plat. Adem, le gardien du parc invite les enfants au chaud dans sa guérite pendant que nous dépannons tout ça. Au bout d’une heure nous démarrons et retrouvons Lya et Eloan en train de boire le thé tranquillement. Lya est toute fière d’avoir géré l’ouverture de la barrière du parc haha.

Journée au top au Centre des Sciences de Konya

Nous allons à la sortie de la ville pour passer la journée au Centre des Sciences.
Super musée que je recommande vivement pour les enfants ! Il y a différentes salles : l’espace, le corps humain, les phénomènes naturels (séisme bien sur…), électricité etc. Nous avons passé 4 heures (au chaud cette fois) à apprendre plein de trucs ! Entrée 24TL pour nous 4.