Arrivés à Sucre, nous campons dans le joli jardin de Felicidad et Alberto, à quelques pâtés de maisons du marché central (pour les voyageurs qui veulent l’adresse exacte ils sont sur www.ioverlander.com).
Nous retrouvons aussi Patricia (rencontrée dans l’auberge de jeunesse de Lima, (Pérou) et qui vît à Sucre).
Sucre est une très jolie ville
Les ruelles aux maisons coloniales et les façades blanches des nombreuses églises donnent beaucoup de douceur à la ville. Du haut de La Recoleta, nous apercevons les clochers qui pointent un peu partout.
Avec Patricia nous dégustons des “saltenas”, sorte de chaussons farcis à la viande, aux légumes, raisins et aux olives, délicieux ! A tester ! On en trouve un peu partout en ville.
Se réapprovisionner au marché
Le marché central, très fréquenté par les touristes, est aussi plus cher que le marché campagnard mais il y a plus de choix. Les étals des bouchers sont peu attrayants avec le même museau de bœuf qui noircit depuis une semaine… mais c’est tout de même mieux que ceux dans la rue, juste protégés par un drap, dont les chiens savourent quelques léchouilles au moment de la sieste. Bref, nous regardons bien avant de choisir nos morceaux de viande ! En revanche pour les amoureux de fruits et légumes ici on a le choix, au prix touriste certes mais au bout de quelques vendeuses nous repérons celle qui est honnête et qui nous fait le même prix que les locaux.
C’est le carnaval !
Nous restons deux semaines à Sucre, le temps de refaire une carte bancaire, et nous tombons en pleine semaine de carnaval. Rien à voir avec les costumes et la fanfare qui déambulent chez nous jusqu’à la crémation du Mr ou Mme carnaval… ici il vaut mieux sortir son poncho de pluie car carnaval rime avec batailles de bombes à eau et de mousse dans toute la ville, au son des petites « bandas » de musiciens, payées par une école, une entreprise, une famille, un quartier ou autre qui passent dans toutes les rues. Le tout bien arrosé de « leche de tigre » un alcool à base de lait ; ou de bières.
Le côté amusant vous l’avez compris tout seul, le côté pénible c’est qu’on ne peut pas sortir acheter le pain sans se faire tremper (et les enfants n’ont pas toujours appréciés…), que les rues sont jonchées de cadavres de bouteilles et de ballons de baudruche et que des odeurs d’urine envahissent aussi les jolies ruelles. On voulait de la vie locale nous avons été servis haha !
Recette de gâteau hyper simple sans four, pour baroudeurs gourmands :
2 volumes de farine blanche
1 volume de lait en poudre
1 volume de sucre en poudre
0,5 volume de beurre fondu
Faites revenir la farine à la poêle sans cesser de remuer jusqu’à ce qu’elle change de couleur pour un brun très clair (oui oui vous avez bien lu), elle prendra un petit goût de noisette Mmmm
Ajoutez le lait en poudre, le sucre et le beurre. Mélangez bien et façonnez, en tassant, des petits tas (je me suis aidé d’un verre).
Dégustez !
Ils sont très friables mais délicieux !